Endométriose, en parler plus pour mieux la détecter

Mis à jour le 10/06/2024
1 personne menstruée sur 10 est atteinte d'endométriose en France !
L'endométriose est une maladie inflammatoire qui touche 1 femme sur 10 !

L’endométriose peut concerner toutes les personnes en âge d’être réglées. Elle peut apparaître dès la puberté avec les premières règles et régresse le plus souvent à la ménopause. Cette maladie se caractérise par le développement, en dehors de l’utérus, de tissu semblable à la muqueuse interne utérine, colonisant parfois d’autres organes, voire des ligaments ou des nerfs.

1 personne menstruée sur 10 est atteinte d'endométriose

Quels sont les symptômes ?

Les symptômes de l’endométriose sont nombreux et varient d’une personne à une autre, ce qui rend complexe son diagnostic, d’autant qu’il n’y a pas de corrélation entre l’étendue des lésions et l’importance des symptômes.

Ceux-ci peuvent avoir un impact sur la qualité de vie personnelle et professionnelle de celles qui en souffrent en raison des douleurs importantes.

Et bien que l’endométriose représente l’une des principales causes d’infertilité, ses principaux symptômes ne sont pas encore assez connus du grand public :

  • Dysménorrhée Douleurs intenses pendant les règles, empêchant des activités de la vie courante.
  • Dyspareunie Douleurs pendant les rapports sexuels avec pénétration.
  • Dysurie Troubles urinaires, envie récurrente d’aller uriner, sensation de brûlure.
  • Dyschésie Douleurs à la défécation. Douleurs pelviennes Douleurs en dehors du cycle dans le bas du ventre.
  • Dysfertilité Difficulté à avoir un enfant naturellement.

Cette liste n’est pas exhaustive et ne remplace en aucun cas une consultation médicale. Or, ces symptômes peuvent également être ceux d’autres problèmes de santé. De plus, même si vous n’avez aucun de ces symptômes, cela n’exclut pas la présence d’endométriose.

Dans tous les cas, il est nécessaire que la douleur et les symptômes soient pris en charge.

Endométriose : parlez-en en consultation !

En parler plus pour mieux la détecter

Vous ressentez un ou plusieurs de ces symptômes ? N’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant, votre gynécologue ou votre sage-femme habituel qui vous écoutera et sera à même de repérer une suspicion d’endométriose.

Le cas échéant, il vous orientera vers la filière endométriose de votre région pour un diagnostic et une prise en charge adaptée.

Des associations peuvent également vous accompagner.

En tant que professionnel de santé au travail

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  • Je m’informe et je me forme. Aujourd’hui, le délai de diagnostic de l’endométriose est estimé en moyenne à 7 ans après l’apparition des premiers symptômes. Il est important de me former afin d’améliorer ma connaissance de la pathologie pour repérer les symptômes / signaux, orienter les personnes atteintes et proposer des solutions adaptées.
  • J’oriente. Si je suspecte une endométriose, j’oriente la personne salariée vers la filière endométriose de ma région pour un diagnostic et une prise en charge adaptée. Je l’accompagne si nécessaire dans sa demande de reconnaissance de sa qualité de travailleur handicapé.
  • J’engage un dialogue tripartite médecin / personne salariée / employeur en vue de repérer plus facilement des aménagements du poste de travail, du temps de travail, une adaptation du recours au télétravail, adaptés tant aux symptômes qu’aux conditions de l’activité professionnelle de la personne salariée. Je rassure sur le caractère confidentiel de l’échange.

Pour en savoir plus sante.gouv.fr/endometriose